Je tue les enfants français dans les jardins de Marie Neuser
Lisa, jeune prof d'italien à Marseille, est confrontée tous les jours à la violence et la méchanceté de ses élèves. Jusqu'au jour où l'un d'entre eux dépasse la limite...
La réalité de l'enseignement et de l'éducation dans les établissements dits sensibles (bien que même dans les établissements "normaux" elle y règne aussi). On suit cette jeune prof durant 1 semestre dans son enfer quotidien face à des élèves qui font leur loi autant dans leur classe que dans leur famille. Un moment poignant et charnière quand cette prof apprend le geste désespéré de la seule de ses élèves qui lui donne le courage de se lever chaque matin et d'aller faire cours. Un véritable moment de réflexion sur le métier de prof dans les zones sensibles et sur le métier de prof de nos jours. On ressent un peu aussi le vécu de l'auteur, prof elle aussi, dans ce roman que vous aurez sûrement du mal à lacher même arrivé à la dernière page.
4e de couverture
Lisa, jeune professeur d’italien pétrie d’idéalisme, se bat chaque jour pour faire la classe à des élèves inattentifs et irrespectueux. Chahuts, insultes, affrontements, menaces, la tension monte et quelques éléments récalcitrants rendent sa vie littéralement insupportable, à l’intérieur du lycée aussi bien qu’en dehors. Lisa se sent seule et en danger, encore plus lorsque la seule élève sur qui elle comptait se suicide pour éviter un mariage forcé. Après avoir essuyé jour après jour les insultes les plus grossières et intimes, après avoir été molestée devant ses élèves, la jeune enseignante commence à se forger une carapace implacable. Face aux caïds de sa classe qui la méprisent et la maltraitent, comment la petite prof peut-elle réagir ?
Référence : Marie Neuser, Je tue les enfants français dans les jardins, L'écailler, 2011 ISBN : 978-2-36476-000-4
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Mes coups de cœur
La mafia du chocolat de Gabrielle Zevin
Anya, fille du défunt parrain new-yorkais du chocolat, tente de vivre comme toutes les jeunes filles de son âge malgré son héritage et sa famille. Mais quand tout cela la rattrape, être une ado normale s'avère quelque peu difficile...
Nous voici projetté dans le New-York de l'année 2083 où le chocolat et le café sont interdits (rendant les gens accros...), où l'eau est rationnée et où les livres en papier ont été transformés en papier toilette ou en billet de banque...la guerre des chefs de la famille mafieuse d'Anya fait rage jusqu'à touché personnellement cette ado qui voulait se tenir à l'écart de tout ça.
Un roman vraiment sympa à lire même si ce monde sans chocolat parait inconcevable (surtout pour moi l'accro au chocolat). Une histoire de mafia bien construite, avec en fond l'histoire d'amour d'Anya et du fils du vice-procureur de New-York. Une histoire qui fait aussi allusion à l'histoire passée des Etats-Unis (difficile de ne pas faire un parallèle avec la Prohibition des années 20). Vraiment un bon moment de lecture, en dégustant du bon chocolat.
A partir de 12 ans
4e de couverture
La fille chérie du défunt parrain du chocolat n’a que faire de son héritage. Pour elle, la vie doit être une routine absolue. Aller au lycée, prendre soin de son frère adoré et de sa grand-mère mourante. Et surtout, éviter Gable, parfait loser et ex-petit ami. Oui, tout allait bien jusqu’à ce que cet imbécile de Gable soit empoisonné par le chocolat issu de la fabrique illégale des Balanchine. Que la police la croie coupable, passe encore. Qu’elle se retrouve à la une des journaux télévisés, inévitable. Qu’on la harcèle au lycée en la traitant de criminelle, d’accord. Mais voir revenir dans sa vie sa famille mafieuse au complet est le pire des châtiments. Anya se demande si elle ne va pas devoir renoncer aux cours et sortir son revolver, histoire de mettre de l’ordre dans les affaires…
Référence : Gabrielle Zevin, La mafia du chocolat, Albin Michel Jeunesse, collection Wiz, 2012 ISBN : 978-2-226-24270-9
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adolescent,
Littérature jeunesse
Un trait d'humour
Pour une fois, pas de conseil lecture mais un dessin qui m'a énormément interpellé à l'heure où l'on pense tout numérique, même pour le livre...
Libellés :
faits de société
La Brigade des Fous : Blackzone de Philippe Le Roy
6 ados hors du commun, malades mentaux, sont entrainés comme un véritable commando de l'armée, dans une citadelle reculée des Alpes, pour mener une mission dangereuse afin de sauver la planète face à un riche homme d'affaire taïwanais qui lui cherche à la détruire pour mieux spéculer.
Un roman construit un peu comme un jeu vidéo (les grandes parties sont d'ailleurs intitulées "niveau"), avec des références actuelles (Lady Gaga, Eminem, la catastrophe pétrolière dans le golfe du Mexique...). Même si au début, l'histoire m'a paru trainer en longueur, on tombe vite dans le suspens de l'enquête que doivent mener ces 6 ados pas comme les autres. Un thriller bien ficelé, qui nous ouvre aussi les yeux sur les problèmes environnementaux actuels. Je pense que ce roman n'est pas le seul qui réunira "La Brigade des fous" et leur lutte pour protéger notre planète.
A partir de 12 ans
4e de couverture
Sem petit génie de l’informatique, Gwendoline séductrice pathologique, Méline spécialiste des sports extrêmes, Laurie dénuée de toute peur, Adrien accro aux jeux vidéo et Diego autiste doué d’une force herculéenne… sont réunis par le Dr Sheffer pour constituer la « brigade des fous », aux capacités d’analyse et d’action impressionnantes. Leur objectif : infiltrer l’entourage de Moon Kan Yun-Fa, un mafieux taïwanais installé près de Cannes.
Référence : Philip Le Roy, La Brigade des fous : Blackzone, Rageot, 2012 ISBN : 978-2-7002-3627-9
Libellés :
adolescent,
Littérature jeunesse
Rien ne vaut la vie de David Berty
David, Berty, ancien rugbyman international français du Stade Toulousain, apprend en 2002 qu'il est atteint de la sclérose en plaque. Et met alors fin à une belle et prometteuse carrière.
Dans ce livre, David Berty nous fait partager son quotidien depuis qu'il a appris le verdict des médecins. Mais revient aussi avec émotion sur sa carrière débutée chez les juniors en 1976 à Fronton (31) et qui connut une apogée au Stade Toulousain. Un témoignage poignant mais aussi beau, plein d'espoir pour tous les malades. Un vibrant hommage à la famille du rugby qui ne l'a pas laissé tomber et ne l'a pas oublié ; et de la famille du rugby avec des témoignages d'anciens coéquipiers de David Berty au Stade Toulousain ou en équipe de France (Emile N'Tamack, Philippe Saint-André...), de son ancien entraineur au Stade Toulousain Guy Novès, de joueurs actuels qui le cotoient dans le cadre de l'association l'AFSEP (Vincent Clerc, Clément Poitreneaud, Maxime Médard...)
4e de couverture
Il y a différents matchs dans une vie. Le rugbyman David BERTY, quintuple champion de France (1989, 1994, 1995, 1996 et 1997) et vainqueur de la première Coupe d’Europe (1996) avec le Stade Toulousain, a dû mettre un terme à sa carrière sportive après une longue descente aux enfers.
Atteint par la sclérose en plaques, David Berty s’engage avec la même vigueur dans un nouveau
challenge. Par son témoignage et son engagement comme parrain de l’Association Française des Sclérosés En Plaques, il veut empêcher l’isolement des malades et balayer les idées fausses et les a priori liés à la maladie. Son récit évoque sa carrière de rugbyman, de ses débuts à sa longue dégringolade, en passant par les titres remportés avec le Stade Toulousain, ses défaites et ses victoires. David Berty se livre aussi sur sa maladie, des premiers symptômes à aujourd’hui. Comment vit-on la maladie quand on a été un grand champion ? Comment perçoit-on le regard des autres, et plus particulièrement celui de ses proches ? Comment affronte-t-on les peurs liées à la maladie et ses symptômes ? C’est ce dont témoigne David Berty dans cet ouvrage authentique.
Références : David Berty, Rien ne vaut la vie, Hugo Sport, 2012 ISBN : 978-2-7556-1126-7
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Témoignage
La vraie couleur de la vanille de Sophie Cherer
Ce roman c'est l'histoire vraie de la découverte par Edmond Albius, jeune esclave sur l'Île de la Réunion, de la pollinisation artificielle de la fleur de la vanille. C'est aussi un roman qui nous éclaire sur cette période sombre de l'histoire de France : l'esclavage et la considération des maîtres planteurs blancs pour leurs esclaves...
Ce roman s'inspire, raconte l'histoire vraie d'Edmond Albius, jeune esclave éduqué par Ferréol Bellier Beaumont à l'art de la botanique, et trahi par son "père-maître" et par les autres maitres planteurs de l'ile. Un roman qui révolte, qui m'a révolté intérieurement, mais aussi avec une pincée d'humanisme avec ce maitre qui recueille ce pauvre enfant esclave devenu orphelin dès la naissance, ou son neveu qui cherche à faire reconnaitre la paternité de la découverte d'Edmond... Edmond ne connut malheureusement pas la gloire de sa découverte contrairement à l'ile de la Réunion qui resta pour un long moment le 1er producteur de vanille au monde... Une vraie belle histoire tout de même.
A partir de 12 ans
4e de couverture
Dans la nuit tropicale, un jeune garçon s'enfuit. Il s'appelle Edmond, mais n'a pas de nom de famille. C'est un garçon étrange, passionné, d'une intelligence hors du commun. Il n'a jamais appris à lire, pourtant il connaît le grec ancien. Il n'est jamais allé à l'école, mais ses connaissances en botanique égalent celles des meilleurs savants. Edmond est noir, il est né esclave. Il est orphelin, mais n'a pas connu le même sort que ses parents. A sa naissance, un homme blanc l'a pris sous sa protection, l'a aimé, l'a presque adopté. Et cet homme, ce soir, vient de le trahir. Dans sa fuite, Edmond emporte deux secrets. Le premier est un secret terrible, qu'il ne peut révéler à personne. Le second est au contraire un secret miraculeux, une découverte extraordinaire qu'il a faite lui-même, et qui peut changer le destin de son île. Mais qui croira la parole d'un enfant noir, en 1841 ? Ce livre raconte une histoire vraie. Elle se passe sur l'île de la Réunion, alors appelée île Bourbon, à l'époque où, malgré la Déclaration des droits de l'homme, les mains coupées des esclaves ornaient encore les couloirs des maisons des maîtres, à l'époque où tout un peuple vivait et mourait dans les champs de canne à sucre.
Référence : Sophie Chérer, La vraie couleur de la vanille, École des Loisirs, 2012 ISBN : 978-2-211-21128-4
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