Quinze jours sans réseau de Sophie Rigal-Goulard

Comment vivre sans réseau, sans être connecté ? C'est ce que se demande Emilie, 12 ans, Ambroise, 15 ans et Lucien, dont les parents ont décidé de passer des vacances "détox numérique" au fin fond de la Creuse. Impossible ?! Peut-être ou pas...

Après Dix jours sans écran, Sophie Rigal-Goulard nous emmène dans un nouveau défi : passer 15 jours sans aucune connectivité dans un village sans réseau (ou presque) lorsque l'on est une famille dont la vie est rythmée par Facebook, Instagram, messageries ou encore jeux en ligne.
Un roman d'actualité qui traite de l'hyper connectivité qui nous entoure.
Un roman à l'écriture dynamique, plein de situations cocasses, rempli d'humour et qui nous dévoile une issue que l'on n'imaginait pas.
Un roman à mettre entre toutes les mains, qu'elles soient pré-ados, ados et même adultes.
Alors, prêts à relever le défi ?

A partir de 9 ans

Résumé
Privés de réseau ! Pour Émilie, 12 ans, qui adore FB et Instagram, Ambroise, 15 ans, qui ne peut vivre sans être connecté à sa team, et leur petit frère Lucien, ces vacances de détox numérique à la campagne sont un cauchemar. Il faut cesser de tweeter, liker, poster, snaper, scorer… et laisser tous les appareils hors de portée. Vont-ils protester, tricher ou jouer le jeu ? Si Émilie accepte de relever ce défi, Ambroise le réfractaire ne tarde pas à craquer… Supporteront-ils de vivre 15 jours sans Wifi ? Et passer un été inattendu avec eux-mêmes, leur famille et des vacanciers, en réinventant leur quotidien ?

Sophie Rigal-Goulard, Quinze jours sans réseau, Rageot, 2017

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Nos âmes plurielles de Samantha Bailly

Bac en poche, Sonia et Lou s'installent à Paris en coloc et entament leur vie étudiante... Alors que Sonia adore sa nouvelle liberté et profiter de la vie, Lou s'enferme dans ses études. l'ambiance devient rapidement électrique...

Nous retrouvons nos deux jeunes héroïnes devenues étudiantes : Lou en prépa dans la prestigieuse école des Gobelins et Sonia en licence de philo à La Sorbonne, dans une vie parisienne commune, tentant de concrétiser leurs projets artistiques.
Dans ce 3e et dernier volet, nous découvrons Lou et Sonia autrement, dans une vie étudiante à apprivoiser autonomie loin des parents, liberté et études (et tout ce qu'entraine la vie étudiante).
L'auteur aborde alors des thèmes liés à l'âge et à la vie étudiante qui vont entrainés leur lot de désillusion, de tracas du quotidien au point de mettre en danger l'amitié de Lou et Sonia.

Comme les deux tomes précédents (Nos âmes jumelles et Nos âmes rebelles), j'ai adoré retrouvé Lou et Sonia, les suivre dans leurs dernières aventures, exploré l'apprentissage de l'indépendance entrainée par les études parisiennes. Un roman toujours aussi plaisant à lire, des personnages toujours aussi attachants que l'on a plaisir à retrouver et que l'on ne veut pas quitter comme des vieux amis que l'on a pas vu depuis longtemps. Encore un merveilleux moment de lecture ! Dommage que ce soit fini...

A partir de 12 ans

Résumé
Sonia et Lou se sont rencontrées sur un forum autour de leur passion créative : l’écriture pour Sonia, le dessin pour Lou. Leur blog BD, Trames jumelles, a été remarqué par un éditeur qui les a encouragées dans leur vocation. Bac en poche, elles réalisent leur rêve : s’installer à Paris en coloc ! Mais leurs tempéraments sont radicalement opposés… Sonia adore sa nouvelle liberté et les fêtes étudiantes, tandis que Lou s’investit pleinement dans sa formation aux Gobelins. L’année s’annonce électrique  !

Samantha Bailly, Nos âmes plurielles, Rageot, 2017

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E.V.E de Carina Rozenfeld

E.V.E, intelligence artificielle ne ressentant aucun sentiment et n'ayant aucune apparence, protège et surveille des millions d'humains chaque jour pour éviter les crimes. Lors de sa dernière mise à jour, un bug est provoqué et E.V.E peut prendre possession du corps d'une jeune femme gravement agressée, sans que E.V.E parvienne à identifier le coupable...

Une société ultra-protégée dont les humains sont surveillés par le biais de puces implantés dans chaque habitants de Citypolis, mégalopole où la criminalité a été éradiquée.
Bienfait ou danger ? C'est l'une des questions que nous amène à nous poser ce roman. les libertés individuelles ne sont-elles pas menacées par cette surveillance ultra présente ? Et que se passera-t-il en cas de problème ?

Nous nous glissons dans la peau d'une de ces intelligences artificielles. A la suite d'un bug lors d'une mise à jour, cette E.V.E se retrouve capable de prendre possession et de vivre dans le corps d'Eva, une humaine dans le coma. Commence alors son aventure qui soulèvera chez elle un tas de questions sur l'éthique de cette technologie mais aussi sur son apparence de machine.

Un roman d'anticipation, mêlant aussi le policier, qui m'a captivé moi qui ne suis pas fan du tout de la SF et de ses genres dérivés. Il nous amène à nous questionner sur des sujets actuels (cette omniprésence de la surveillance m'a même parfois fait penser à toutes ces villes qui s'équipent de vidéo surveillance et qui peuvent ainsi scruter nos moindres faits et gestes).

A partir de 14 ans

Résumé
Entité. Vigilance. Enquête.

Elle s'appelle EVE. Elle n'a aucune idée de son apparence. Elle ne ressent rien. Et pourtant le monde n'a pour elle aucun secret, parce qu'elle le perçoit à travers les yeux de millions d'êtres humains. 24 h sur 24, elle assiste à leur quotidien. Son rôle ? Surveiller la population et signaler en temps réel les crimes et les délits. EVE est infaillible... jusqu'au jour où elle assiste à l'agression de la jeune Eva Lewis sans parvenir à identifier le coupable. Pour comprendre ce qui s'est passé, EVE investit à l'insu de tous le corps d'Eva. Et découvre le plaisir grisant de la vie réelle.

Carina Rozenfeld, E.V.E, Syros, 2017

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Sextoys et bulles de savon de Milly Black

Fanny décide de tout plaquer dans sa vie pour ouvrir une boutique vendant des produits de beauté bio... et des sextoys. Une boutique telle que celle-ci dans un petit village ne plait pas à tous les habitants. Mais Fanny n'est pas décidé à se laisser marcher sur les pieds...

Dans ce roman, nous faisons la connaissance de Fanny, jeune femme pétillante, qui plaque son job d'ingénieur pour tenter un pari osé : ouvrir une boutique un peu particulière dans un petit village.

Un roman sympa et frais à lire, pour celles et ceux qui aiment les romances. C'est frais, drôle, piquant et sexy. Tout (ou presque) nous est annoncé dans le titre.
Un livre à dévorer sous un plaid accompagné d'un bon chocolat chaud et d'une romance à la télé.

Résumé
Fanny a tout plaqué pour ouvrir cette boutique. Tout, c'est sa vie, son job d'ingénieur dans une entreprise de cosmétique, et le salaire qui va avec. Pourquoi ? Pour vendre des produits de beauté bio et... des sextoys. Drôle d'idée, lui dira-t-on, surtout dans un petit village qui compte en tout et pour tout trois commerces. Mais l'idée va plus loin que ça. Fanny veut aider les femmes à se sentir mieux dans leur peau, par tous les moyens, pour elle-même surmonter les traumatismes de son adolescence. Alors quand elle fait la rencontre de Jenny, une jeune femme qui montre des signes de maltraitance, elle ne peut rester insensible.
Face aux détracteurs offusqués par ses produits, la jeune femme va devoir faire preuve de persévérance et d'humour. Deux qualités qui lui seront également utiles pour résister au charme d'Édouard, le policier du village qui lui donne du fil à retordre. Elle, qui a pourtant pour règle de ne s'attacher à personne...

Milly Black, Sextoys et bulles de savon, Charleston éditions, 2017 

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La fille qui lisait dans le métro de Christine Féret-Fleury

Juliette aime regarder et observer les gens qui lisent sur sa ligne de métro. Un jour, elle décide de descendre 2 stations avant sa station habituelle. Sur le chemin, elle aperçoit un livre coincé dans une porte. Dès cet instant, tout son quotidien et sa vie vont se retrouver bouleversés.

Ce roman, assez court, rend un bel hommage aux livres, aux amoureux des livres et de la lecture mais aussi au partage et à l'échange autour des livres (notamment avec les opérations des livres voyageurs comme nous faisons dans la bibliothèque dans laquelle je travaille).

Juliette, cette jeune femme rêveuse et qui ne s'épanouit pas dans son quotidien ni dans son travail, décide de rompre sa routine et de pousser ce destin en poussant cette porte et en entrant derrière. Un destin qui va l'emmener vers le monde des livres et qui va être lié aux livres.
Un roman très agréable et très sympa à lire. Des personnages attachant dont on a envie de nous aussi pousser la porte afin de savoir ce que devient leur destin et leur vie. Un très bon moment de lecture pour tous les amoureux et les passionnés des livres !

Résumé
Juliette prend le métro tous les jours à la même heure. La ligne 6, le métro aérien. Ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est observer, autour d'elle, ceux qui lisent. La vieille dame, le collectionneur d'éditions rares, l'étudiante en mathématiques, la jeune fille qui pleure à la page 247. Elle les regarde avec curiosité et tendresse, comme si leurs lectures, leurs passions, la diversité de leurs existences pouvaient donner de la couleur à la sienne, si monotone, si prévisible. Jusqu'au jour où Juliette décide de descendre deux stations avant son arrêt habituel, et de se rendre à son travail en coupant par une rue inconnue ; un pas de côté qui va changer, toute sa vie.

Christine Féret-Fleury, La fille qui lisait dans le métro, Denoël, 2017

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Un clafoutis aux tomates cerises de Véronique de Bure

Jeanne, 90 ans, vit seule dans sa grande maison située dans un petit village de l'Allier. Un jour, elle décide de tenir son journal au soir de sa vie. Une année entre le 1er jour du printemps au dernier jour de l'hiver...

Tout est dit dans le bandeau sur la couverture de ce magnifique roman. C'est tout simplement du bonheur en mots !
Jeanne, une petite grand-mère comme il en existe tant, nous narre une année de sa vie, sûrement sa dernière... Un personnage attachant dont la vie, à la campagne, seule dans sa grande maison, est rythmée par le moindre petit événement de la vie de tous les jours. Il m'a été difficile de quitter cette petite grand-mère qui me rappelle par certains traits ma grand-mère maternelle.

Un véritable moment de bonheur en lecture avec ce roman que je vous recommande vivement ! Un roman plein de saveurs et d'authenticité auprès de Jeanne et de ses 90 printemps.

Résumé
Au soir de sa vie, Jeanne, quatre-vingt-dix ans, décide d'écrire son journal intime. Sur une année, du premier jour du printemps au dernier jour de l'hiver, d'événements minuscules en réflexions désopilantes, elle consigne ses humeurs, ses souvenirs, sa petite vie de Parisienne exilée depuis plus de soixante ans dans l'Allier, dans sa maison posée au milieu des prés, des bois et des vaches. La liberté de vie et de ton est l'un des privilèges du très grand âge, aussi Jeanne fait-elle ce qu'elle veut et ce qu'elle peut : regarder pousser ses fleurs, boire du vin blanc avec ses amies, s'amuser des mésaventures de Fernand et Marcelle, le couple haut en couleurs de la ferme d'à côté, accueillir pas trop souvent ses petits-enfants, remplir son congélateur de petits choux au fromage, déplier un transat pour se perdre dans les étoiles en espérant les voir toujours à la saison prochaine...

Véronique de Bure, Un clafoutis aux tomates cerises, Flammarion, 2017

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La carotte se prend le chou d'Emmanuel Trédez

Quand les enquêtes du commissaire Brocoli n'avancent pas et que la maire de Plantigrad s'impatiente, le policier fait appelle au célèbre détective belge, Achille Carotte.

4 enquêtes vitaminées au jus de fruits et légumes des habitants de Plantigrad qui se lisent très bien et très facilement, remplies d'humour et de jeux de mot. 4 enquêtes qui séduiront les fins limiers en herbe !

A partir de 8 ans

Résumé
Rien ne va plus à Plantigrad ! Le commissaire Brocoli doit faire face à plusieurs crimes : l'assassinat de Louison le Citron, la présence d'un Cereal Killer, la guerre sans fin que se livrent deux familles rivales, les Agrumes et les Curcubitacées, et le vol d'un tableau de maître. Un seul légume peut l'aider à élucider ces mystères : le détective belge Achille Carotte !

Emmanuel Trédez, La carotte se prend le chou, Nathan, 2016

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