Joyland de Stephen King

Devin Jones, étudiant, vient travailler dans un parc d'attraction pour financer ses études. Un parc où tout est plus qu'étrange...

J'étais contente de voir arriver dans une commande de la bibliothèque où je travaille le dernier roman de Stephen King et prévoyais de le lire pendant mes vacances (ma première expérience de King fut plutôt concluante avec La petite fille qui aimait Tom Gordon). Mais je fus vite déçue... Pour vous dire je ne suis même pas arrivée au bout. Et pourtant la critique que j'avais pu en lire me donnait encore plus envie de le lire...

Déjà, il ne se divise pas en chapitre mais en paragraphe (et difficile de s'arrêter en plein milieu d'un paragraphe...) mais surtout, je cherche encore le suspens... Et puis l'histoire est difficile à suivre... un coup on est dans le passé de Devin, un coup dans le présent... Enfin bref je suis plutôt déçue... Je m'attendais à mieux et ressentir la peur et l'angoisse que j'avais ressenti en lisant La petite fille qui aimait Tom Gordon (une angoisse à un point que je ne souhaite plus me promener seule en forêt...)

4e de couverture
Les clowns vous ont toujours fait peur ? L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ? Alors, un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage…

Référence : Stephen King, Joyland, Albin Michel, 2014 ISBN : 9782226258069

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Deux familles pour Lulu d'Agnès Lacor

Lulu a 10 ans et est balloté de famille d'accueil en famille d'accueil depuis des années. Mais sa vie va changer lors de son arrivée chez les Fournier, sa nouvelles famille d'accueil...

Un roman très émouvant et très attachant. De part mon vécu personnel indirect, cette histoire m'a profondément touché. Les personnages, et surtout celui de Lulu, sont attachants et ne peuvent nous laisser indifférents (Lulu m'a même manqué lorsque j'ai fini ma lecture). Une tranche de vie dans un très beau roman pour grands enfants ou jeunes adolescents

A partir de 9 ans

4e de couverture
"Le ciel est vert, et je déteste le vert. On dirait l'immonde soupe de brocolis de Mme Grandet. Alors forcément, c'est une mauvaise journée. Une femme ouvre la porte, et je n'ai pas assez d'yeux pour la regarder d'un seul coup : cent kilos !" Quand Lulu découvre sa nouvelle famille d'accueil, il est effondré ! Dans l'appartement, ça pue le chou et la déco est horrible ! Comment va-t-il pouvoir vivre dans un endroit pareil ? Lulu songe déjà à s'enfuir.

Référence ; Agnès Lacor, Deux familles pour Lulu, Bayard, collection Estampille, 2014 ISBN : 978-2-7470-4772-2

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L'élixir d'amour d'Eric-Emmanuel Schmitt

Adam et Louise sont d'anciens amants que la rupture a séparé : Adam est à Paris tandis que Louise est partie pour Montréal. Une correspondance commence alors entre eux sur le thème de l'amour.

Un roman court, très court, composé uniquement de lettres de quelques lignes ou de quelques pages, échangées entre Adam et Louise. On comprend dès le début que les deux personnages cherchent à faire renaitre la passion passée à travers ses échanges sur leurs visions de l'amour. Un roman avec un petit côté philosophique aussi...
On est alors amené, nous lecteur, à justement se poser la question :"qu'est ce que pour moi l'amour?" au point de s'identifier à l'un des deux personnage voire aux deux en même temps . Et on est aussi amené au fil des lettres à se remémorer quelque part nos histoires du passé et nos histoires actuelles. J'ai vraiment apprécié cette lecture qui m'a donc permis de me faire réfléchir sur ma propre vision de l'amour et de la confronter à celle de celui qui partage ma vie.

4e de couverture
« L'amour relève-t-il d'un processus chimique ou d'un miracle spirituel ? Existe-t-il un moyen infaillible pour déclencher la passion, comme l'élixir qui jadis unit Tristan et Yseult ? Est-on, au contraire, totalement libre d'aimer ? »
Anciens amants, Adam et Louise vivent désormais à des milliers de kilomètres l'un de l'autre, lui à Paris, elle à Montréal. Par lettres, tout en évoquant les blessures du passé et en s'avouant leurs nouvelles aventures, ils se lancent un défi : provoquer l'amour. Mais ce jeu ne cache-t-il pas un piège ?

Référence : Eric-Emmanuel Schmitt, L'élixir d'amour, Albin Michel, 2014 ISBN : 978-2-226-25619-5

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Il s'appelait comme moi de Jeanne Taboni Miserazzi

Paul prépare avec sa classe la cérémonie du 11 novembre. Il remarque alors le même nom que lui sur le monument au mort de sa ville et décide d'entreprendre des recherches sur ce soldat mort en 1915.

Un roman, assez court, qui traite d'une façon originale de la 1ere guerre mondiale : la transmission du devoir de mémoire. En effet, Paul décide de faire des recherches sur un poilu jusqu'à découvrir qu'il ne possède pas seulement son nom en commun avec ce poilu...
On sent le vécu de l'auteure dans les pages de ce petit roman. En effet, l'auteure est partie de sa propre expérience. Avant d'écrire ce roman, elle a effectué des recherches sur sa famille et a donc eu l'idée de ce petit livre racontant les résultats de ses recherches, que les jeunes d'aujourd'hui peuvent tenter à leur tour.
Le livre se termine en fournissant des clés précieuses pour s'engager à son tour dans des recherches sur internet via le site Mémoire des hommes (du ministère de la Défense) et ainsi retracer l'histoire de sa propre famille jusqu'à retrouver ceux qui ont combattu lors de la Grande Guerre

A partir de 9 ans

4e de couverture
Avec ses camarades et son instituteur, Paul Zittu prépare la prochaine commémoration du 11 novembre en s'arrêtant devant le monument aux morts d'un petit village corse. Et là, quelle surprise ! Parmi les noms gravés, le même nom que le sien est mentionné ! Paul Zittu, né en 1892, mort en 1915, à seulement 23 ans. Il s'agirait donc de son arrière-arrière-grand-père. Intrigué et désireux d'en savoir plus, Paul entreprend des recherches pour connaître l'histoire de son aïeul, parti à la guerre en 1914.

Référence : Jeanne Taboni Miserazzi, Il s'appelait comme moi, Editions Millefeuille, 2014 ISBN : 978-2-916742-70-0

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La bête de Catherine Hermary-Vieille

Dans le Gévaudan, au XVIIIe siècle, une bête fait régner la terreur auprès de la population. Le roi envoie alors des émissaires pour la chasser et la tuer.

Dans ce roman, Catherine Hermary-Vieille revisite ce mythe français de la bête du Gévaudan qui reste aussi un mystère encore aujourd'hui. Une histoire pleine de mystère vraiment prenante.
J'ai vraiment adoré ce roman, moi qui ai toujours été passionnée par cette histoire de bête qui terrorisait la population. Pendant ma lecture, je revoyais aussi dans ma tête les images du film "Le Pacte des loups" de 2001. Un roman,entre légende et historique, que je vous conseille vivement et qui nous emmène dans les tréfonds de l'âme humaine.

4e de couverture
Au XVIIIe siècle, dans le petit village de La Besseyre-Sainte-Marie, en Gévaudan, on a moins peur des loups, que l'on sait traquer depuis longtemps, que du Diable. Seul le père Chastel sait le tenir à distance avec ses potions et ses amulettes. On respecte, on craint cet homme qui détient tant de «secrets». Mais lorsque la région devient la proie d'un animal aussi sanguinaire qu'insaisissable, comme vomi par l'enfer, le sorcier reste impuissant. La perte de ses pouvoirs serait-elle liée au retour de son fils Antoine, cet étrange garçon solitaire et sauvage, échappé des geôles du dey d'Alger ?

Référence : Catherine Hermary-Vieille, La bête, Albin Michel, 2014 ISBN : 978-2-226-25435-1

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Mais il est où le soleil? de Fantine Rosel

Le témoignage d'une jeune fille prise dans l'enfer de l'anorexie.

Ce récit autobiographique nous décrit le combat de Fantine, jeune lycéenne, contre l'anorexie mentale. Avec une écriture très poétique, elle a su se livrer à son lecteur avec pudeur et nous montrer sa force pour sortir de ce tourbillon infernal.
J'ai été bouleversée et admirative devant l'écriture de cette jeune femme. Je lui souhaite d'écrire encore d'autres romans mais si possible dans un autre registre !!!!

4e de couverture
" Après tout lorsqu'on est anorexique, ce n'est pas la mort qui effraie, mais la vie. Une existence piquée d'angoisses, de doutes sur l'avenir, le mythe de l'enfance et un désir de tourner la page. Tant de questions qui torturent l'esprit et emprisonnent ! Et de la vie, j'en étais loin. " Bercée dans l'écrin de félicité qu'est l'enfance, mon univers de petite fille fut constellé de bonheur. J'étais friande de vie et savourais chaque instant. A dix-sept ans, la vermine vint me croquer. Cette lumière qui m'auréolait s'éclipsa ...
Lire la suite . Un temps je fus seule, perdue dans une splendeur où rien ne brille.
Mon esprit vif et ma joie de vivre m'avaient été dérobés. En échange, on m'offrit une vie malsaine où tout n'était qu'efforts, contraintes et punitions. Avec son humour âpre, l'anorexie m'avait cueillie tout entière. De l'ivresse estivale à la névrose hivernale, elle fit valser mon humeur. Finalement, il ne resta de moi qu'une brindille frêle, vulnérable et sans écorce, sur le point de se briser.
Aux proies de l'anorexie mentale, belles âmes si longtemps oubliées, je dédie cet hymne à la vie.

Référence : Fantine Rosel, Mais il est où le soleil?, Les Editions Baudelaire, 2013 ISBN : 979-10-203-0181-9

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Mon père soldat de 14-18 de Christophe Malavoy

Le témoignage d'un enfant dont le père a été mobilisé pendant la Grande Guerre. A l'école, comme à la maison, il nous relate l'absence de son père, la joie des retrouvailles lors des permissions mais aussi l'angoisse de toute la famille d'apprendre que ce père est mort au combat...

Un très beau livre pour les enfants écrit par l'acteur (et à ses heures perdues auteur) Christophe Malavoy. Cette histoire lui a été inspirée par l'histoire de son grand-père mort au combat pendant la 1ere Guerre Mondiale.
Un court roman qui nous montre comment les familles et surtout les enfants vivaient cette guerre et l'absence d'un père, d'un grand-père ou d'un frère.
Un très beau roman pour que les enfants d'aujourd'hui comprennent et n'oublient pas cette guerre.

A partir de 9 ans

4e de couverture
"Rien n'effacera de ma mémoire cette date du 2 août 1914 : La mobilisation générale". Un chapitre de l'Histoire à la fois si proche et si lointain, qui dans la bouche d'un enfant de poilu se fait vivant et émouvant. La Grande Guerre vécue par un enfant d'autrefois racontée à l'enfant d'aujourd'hui, pour mieux la comprendre et ne pas l'oublier.

Référence : Christophe Malavoy, Mon père soldat de 14-18, De La Martinière jeunesse, 2014 ISBN : 978-27324-6215-8

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